Quand l'homme et la femme alchimisent...

"Il existe un endroit magique dans le ventre de la femme"

Comme bien des gars de mon âge, je suis arrivé à l'âge de faire l'Amour avec des croyances "par défaut". Ce que je savais du sexe je l'avais "deviné" dans "l'air ambiant"... éducation, films, livres, école, conversations avec les amis, images sur papier glacé... Pas l'ombre d'un quelconque enseignement spirituel à mon horizon...

Tout cela s'était bien mélangé dans mon esprit jusqu'à donner un amalgame que je résumerai ainsi : (À part bien sûr pour faire des enfants) faire l'Amour c'était surtout d'avoir un orgasme et de lui en offrir un aussi... et si possible plusieurs! Aussi la relation de couple me semblait une belle avenue dans cette direction... Je me voyais vivre un bonheur sans nuage comme les amants à la fin des films...

Vous vous en doutez, cela ne s'est pas passé comme prévu. J'ai compris assez vite que les films escamotaient une bonne partie de l'histoire... Alors, passablement frustré, privé de ce bonheur cinématographique j'ai été amené à me poser bien des questions, et notamment celles-ci :

Pourquoi est-ce que je veux faire l'Amour? Quel est réellement mon besoin d'homme dans la sexualité? Pour y répondre je me suis alors lancé dans une quête fabuleuse...

Quand j'ai commencé à sortir des sentiers battus, à remettre en doute mes convictions, je me suis mis à faire l'Amour avec moins de science et plus de présence. Il y avait même des soirs où, sans comprendre pourquoi, j'étais littéralement transporté dans un autre monde, hors de ma tête, hors du temps, plongé avec elle dans cet Océan vibrant qui existe au-delà des mots...

J'avais alors l'impression de revivre, comme si j'étais nourri par quelque chose qui me dépassait... Je la voyais transfigurée par le plaisir, étincelante, si belle!... elle semblait vraiment aux anges, comme si j'avais fait quelque chose d'extraordinaire (et que je ne comprenais pas).

Aussi, j'ai commencé à guetter ces moments de grâce, à explorer les "alentours", je voulais comprendre... Après bien des rebondissements, la prise de conscience est venue d'elle-même... quand j'ai arrêté de la poursuivre. Voici ce qui m'a frappé...

Vous le savez tous, il existe un endroit magique dans le ventre de la femme. C'est à travers lui que la femme magicienne se fait portail pour permettre aux âmes de traverser dans notre monde. Et bien les soirs de magie, j'ai découvert que cette porte pouvait aussi s'ouvrir en elle pour laisser entrer dans notre monde une Abondance sans limite, de l'Amour, de l'Énergie à profusion qui littéralement nous donnait la vie, à elle et à moi.

Dès lors, ma quête symbolique du Graal s'était achevée. Je Savais dans mon ventre que j'avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis toujours en allant vers la femme : boire à sa Fontaine. Une Fontaine qui s'ouvrait en elle... mais dont je détenais la clef. Elle aussi avait besoin de moi pour y accéder... besoin que j'entre en elle avec toute ma présence d'homme... que j'illumine son Temple Sacré.

Alors en souriant, je me suis émerveillé et je m'émerveille encore chaque jour de contempler cette merveilleuse complétude qui nous a fait hommes et femmes. Que de Beauté! dans nos corps divinement conçus... qui depuis toujours s'épousent et dansent... dans une perfection si belle qu'on ne saurait la dire en mots... et qui nous ramènent délicieusement vers nos origines... vers l'Océan... vers l'Infini... "

Jean-Philippe Ruette

Au-delà des écrans

 


Notre but ici-bas : passage d'un texte de Clarissa Pinkola Estes... 

...Il y aura toujours des moments où vous vous sentirez découragés. J’ai moi aussi ressenti le désespoir de nombreuses fois dans ma vie, mais je ne lui accorde pas de place.  Je ne le nourris pas.  Je ne lui permets pas de manger à ma table.  La raison est la suivante : au plus profond de moi, je sais quelque chose, tout comme vous le savez.  C’est qu’il ne peut y avoir de désespoir lorsque vous vous rappelez pourquoi vous êtes venus sur Terre, qui vous servez, et qui vous a envoyé ici.  Les bonnes paroles que nous prononçons et les bonnes actions que nous accomplissons ne nous appartiennent pas.  Ce sont les paroles et les actes de l’Un qui nous a amenés ici.  Quand un grand navire est amarré dans le port, il est en sécurité, cela ne fait aucun doute.  Mais ce n’est pas dans ce but que sont construits les grands navires.

Clarissa Pinkola Estes

Source Studio Wakanda chamanisme


Le monde est le miroir de mon âme...

"J'ai appris, dit le Petit Prince, que le monde est le miroir de mon âme.

Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.

Quand elle est accablée, le monde lui semble triste.

Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là, c'est tout.

Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais.

Alors , j’ai appris à accepter totalement sans le juger , inconditionnellement".

Antoine de Saint-Exupéry


L'échec n'existe pas - Oprah Winfrey

 

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Dernier message de Christiane Singer, communiqué par téléphone quelques jours avant sa mort en avril 2007...

"C'est du fond de mon lit que je vous parle - et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c'est à chacun de vous - à chacun de vous, que je parle au creux de l’oreille. Quelle émotion ! Quelle idée extraordinaire a eue Alain d’utiliser un moyen aussi simple, un téléphone, pour me permettre d’être parmi vous. Merci à lui. Merci à vous, Alain et Evelyne, pour cette longue et profonde amitié - et pour toutes ces années de persévérance. Des grandes initiatives, comme c'est facile d'en avoir ! Mais être capable de les faire durer - durer - ah, ça c'est une autre aventure ! Maintenant ces quelques mots que je vous adresse. J’ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon oeuvre, toute mon écriture était un partage de mon expérience de vie. Faire de la vie un haut lieu d’expérimentation. Si le secret existe, le privé lui n’a jamais existé ; c'est une invention contemporaine pour échapper à la responsabilité, à la conscience que chaque geste nous engage. Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable. Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C'est la substance même de la création. Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau ! C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous. On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir. Et je crois que, tout de même, ma vocation profonde, tant que je le peux encore - et l’invitation que m’a faite Alain l’a réveillée au plus profond de moi-même, ma vocation profonde est de retourner parmi mes frères humains. 

 

Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis, il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer - qui s’est agrandie vertigineusement - a grandi la capacité d’accueillir l’amour, cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent - parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui vous portent ! Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer, sont entrés dans cette audace d’amour. En somme, il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans le courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré. Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère. Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous. La main sur le coeur, je m’incline devant chacun de vous."

 

~ Christiane SINGER ~ 🤍🤍🤍

 


"Le premier savoir est le savoir de mon ignorance : c'est le début de l'intelligence"

- Socrate - 

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